Expositions

[Expositions passées]

– Zoom’ Tival à Arros-Nay (64), octobre 2024
– Rencontres photographiques Cliclac de Montignac-Lascaux (24), mai 2024
– New-York, Gowanus Gallery, Brooklyn, New-York, US, juin 2023
– Château de d’Idron (64) octobre 2022
– L’Orangerie, Office de Tourisme de Lectoure (32) septembre 2022
– Office de Tourisme de Lacanau, novembre 2009
– Maison de la Montagne de Pau (64), octobre 2004
– Mouscron (Belgique), août 2003
– France Bleu Pays Basque (64), 2003
– Festival Festifoto de Reims (51),2001
– Péristyle de l’hôtel de ville de Pau (64), 2001

[Location d’exposition]

L’Âme des forêts

Derrière la splendeur d’une étendue forestière se cache une réalité alarmante.
La déforestation, le changement climatique, les activités humaines
non durables menacent l’existence même de ce poumon de notre planète.
Ces forêts, qui absorbent le carbone, purifient notre air et abritent
une richesse inestimable d’espèces, sont en danger.

Cette exposition se veut plus qu’un simple témoignage esthétique.
Elle est un appel à la conscience. Un rappel de notre responsabilité collective
envers ces écosystèmes essentiels à notre propre survie.
En posant notre regard sur leur beauté vulnérable, peut-être prendrons-nous
davantage conscience de la nécessité urgente de les protéger.

Ma nouvelle série intitulée, « L’Âme des forêts » est une exploration photographique
qui m’a conduit à utiliser la technique pour révéler la vitalité cachée des sous bois.
Je m’éloigne des représentations classiques de la forêt pour plonger au cœur de son énergie.
J’utilise deux techniques principales : le mouvement intentionnel en pose lente
et la superposition d’images.

Le mouvement intentionnel en pose lente me permet de capturer le flux constant
de la vie forestière. Les arbres ne sont plus des sujets statiques,
mais des entités dynamiques qui dansent avec le vent. Les feuilles deviennent
des traits de lumière, des fantômes de mouvement
qui témoignent de la présence invisible de l’air.

La superposition d’images, quant à elle, me permet de créer des compositions complexes
qui évoquent la densité et la profondeur de la forêt. Je superpose des images
prises à différents moments et à différents endroits, créant ainsi des paysages
oniriques où le temps et l’espace se confondent.

Au-delà de la technique, je souhaite partager l’émotion que je ressens en forêt.
Cette sensation d’une présence vivante et mystérieuse, ce chuchotement du vent
dans les feuilles, cette danse gracieuse des branches, ce tapis de feuilles mortes en automne…
autant de manifestations de l’âme des forêts que je souhaite capturer et partager.

Les photographies 40×60 sont contrecollées sur dibond et insérées dans des caisses américaines noires 45 x 65.
Elles sont accrochées en quadriptyque en 4 thèmes.

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